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Science Ouverte

La Science Ouverte consiste à rendre la recherche et les données scientifiques accessibles à tou.te.s.

Une archive ouverte est un site où les chercheurs déposent leurs publications, pour les rendre accessibles librement et gratuitement. Ce mode de diffusion correspond à la voie verte.

Pour en savoir plus sur vos droits, utilisez le guide d’application de la loi pour une République numérique, la FAQ du site Couperin et le guide du CoSO : Mettre en œuvre la stratégie de non-cession des droits sur les publications scientifiques.

Publier dans une revue ou un ouvrage en libre accès présente des intérêts individuels et collectifs. À ce mode de publication correspond différents modèles économiques : la voie dorée (dite auteur-payeur), la voie diamant ou subvention (gratuite pour les auteurs et les lecteurs, grâce à un financement institutionnel des revues), le Freemium (gratuite pour les auteurs et les lecteurs, sauf si ces derniers souhaitent accéder à des services complémentaires) et la souscription ou Subscribe to Open « S2O » (revues en accès ouvert si un nombre suffisant d’abonnements par les bibliothèques est maintenu).

Dans le domaine des mathématiques, des listes de revues gratuites pour le lecteur et pour l’auteur sont proposées par le CIMPA, le NWEJM, le Free Journal Network et par Karim Ramdani, chercheur à l’IECL. Et un article sur Comment publier vertueusement ? a été préparé par et pour le Réseau National des Bibliothèques de Mathématiques.

Il existe également deux plateformes d’édition ouverte :

  • Centre Mersenne : infrastructure développée par Mathdoc du CNRS qui vise à promouvoir l’édition scientifique et à favoriser la diffusion de publications en libre accès.
  • Episciences : plateforme d’épirevues développée par le CCSD du CNRS. Le webinaire « Publier en Open Access Diamant sur Episciences » est disponible en ligne.

Pour connaître les différentes politiques des éditeurs, deux outils en ligne sont à votre disposition :

  • DOAJ : répertoire de revues en libre accès et précisions sur le montant des APC .
  • SHERPA/RoMEO : politique des éditeurs sur l’archivage des articles dans des répertoires d’archives ouvertes.

Les dérives de la voie dorée sont :
– le modèle auteur-payeur : l’accès au document est libre pour le lecteur, mais l’auteur ou son institution paie des frais appelés Article Processing Charges (APC) pour financer la publication dont les montants peuvent devenir exorbitants. Le CNRS encourage ses scientifiques à ne plus payer pour être publiés entretien avec A. Schuhl
– les revues hybrides : au sein d’une même revue peuvent parfois coexister des articles sur abonnement et des articles en accès ouvert avec paiement d’APC. Les éditeurs bénéficient ainsi de deux sources de revenus : les abonnements traditionnels auxquels s’ajoutent les APC
– les éditeurs prédateurs : qui, sous couvert d’open access font payer les auteurs, mais n’offrent aucune expertise (absence de comité scientifique, processus de relecture défaillant voire inexistant…). Des articles de l’EMS et Images des Mathématiques alertent sur ce phénomène. Des outils en ligne, tels que : Compass to Publish et Think Check Submit peuvent être utilisés pour vérifier la qualité d’une revue.

Pour en savoir plus sur vos droits, utilisez le guide d’application de la loi pour une République numérique, la FAQ du site Couperin et le guide du CoSO : Mettre en œuvre la stratégie de non-cession des droits sur les publications scientifiques.

          Les données de la recherche désignent les « enregistrements factuels (chiffres, textes, images et sons), qui sont utilisés comme sources principales pour la recherche scientifique et sont généralement reconnus par la communauté scientifique comme nécessaires pour valider des résultats de recherche » source site Couperin.

          En novembre 2020, le CNRS publie son plan « Données de la recherche ». Ce plan a pour objectifs de « dynamiser et diffuser la culture des données FAIR (Faciles à trouver, Accessibles, Interopérables, Réutilisables), valoriser les services et outils existants, et accompagner la création de nouvelles pratiques, de nouveaux services et de nouveaux outils ». En juin 2023, le CNRS ouvre un entrepôt générique : CNRS Research Data, pour partager les données de la recherche au sein de la plateforme nationale Recherche Data Gouv.
          Le groupe de travail inter-réseaux «Atelier Données » propose un «Guide de bonnes pratiques sur la gestion des données de la recherche».
          Depuis 2021, un groupe de travail RNBM / Mathrice / MathDoc met à la disposition des membres des laboratoires de mathématiques, des services et l’accompagnement autour des données de la recherche.

          En 2022, le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a inauguré Recherche Data Gouv. Cette plateforme nationale fédérée des données de la recherche se concentre sur l’accompagnement des équipes de recherche, le dépôt, la publication et le signalement des données.
          Le Collège données de la recherche du CoSO publie deux guides pour les chercheurs sur la gestion des données de la recherche : Le guide d’application de la Loi pour une République numérique pour les données de la recherche ; Partager les données liées aux publications scientifiques.

          En Bourgogne Franche-Comté, Dat@UBFC propose un service de gestion et de valorisation des données de la recherche avec un accompagnement des chercheurs (contact) pour la gestion de leurs données, ainsi qu’un catalogue des données de la recherche à l’UBFC. Les présentations de la Semaine du Libre Accès 2021, organisées par Dat@UBFC, sont en ligne.

          Découvrez des tutoriels en ligne sur les données de la recherche et leur gestion, à partir de la plateforme DORANum, du portail OPIDor, du Portail Européen de Données, ainsi que la FAQ du site Couperin.

          Un identifiant chercheur est un code alphanumérique unique pérenne, attribué à tout auteur de produits de recherche, qui identifie de façon univoque l’auteur dans un environnement numérique donné.

          Les identifiants chercheurs présentent plusieurs avantages :
          évite les confusions d’homonymie et associe les différentes identités sous lesquelles un chercheur signe ses publications (nom avec initiale de prénom, changement de nom…)
          – permet de relier entre eux les produits de l’activité d’un chercheur gérés par différentes sources d’information : un article soumis à une revue, puis publié et indexé dans des bases de données bibliographiques ; une réponse à un appel à projet soumise à une agence de financement et donnant lieu à des publications dont le chercheur est l’auteur…
          – évite au chercheur de ressaisir les informations le concernant (comme les références de ses publications) dans ses profils créés dans les différentes bases de données qu’il utilise, en lui permettant d’exporter et d’importer les références d’une base à l’autre si elles sont interconnectées
          – permet au chercheur de se constituer un CV avec l’ensemble de ses travaux de recherche.

          Il est conseillé d’utiliser les deux identifiants chercheurs suivants :

          • IdHAL dans l’archive ouverte HAL. Le CCSD propose des formations en ligne d’une heure, pour se familiariser avec l’utilisation de HAL (Déposer dans HAL ; Créer son idHAL et son CV HAL) et met à disposition des documents d’aide aux utilisateurs : guide utilisateurs, tutoriels, questions juridiques, FAQ.
          • ORCID ID dans le répertoire ORCID : international, gratuit et relié à de multiples sources d’information (HAL, ArXiv, OpenAIRE, Web of Science, Elsevier, Springer, Wiley, Taylor&Francis…).

          Ces deux identifiants sont interconnectés, vous pouvez donc :

          Retrouvez ci-dessous une liste non exhaustive de ressources en libre accès :

          Le Comité pour la Science Ouverte du MESRI assure la mise en œuvre de la politique nationale de Science Ouverte :
          le Deuxième Plan National pour la Science Ouverte 2021-2024
          un lexique et des guides : Je publie, quels sont mes droits ? ; Passeport : guide pratique à l’usage des doctorants ; Les préprints : guide pratique ; Partager les données liées aux publications scientifiques ; Mettre en œuvre la stratégie de non-cession des droits sur les publications scientifiques, etc.

          Le CNRS, acteur engagé depuis de nombreuses années dans le développement de la Science Ouverte a publié, en 2019, sa feuille de route pour la Science Ouverte et a créé un site web dédié. Le Réseau National des Bibliothèques de Mathématiques propose également une rubrique Science Ouverte à destination de la communauté mathématique.

          L’université de Bourgogne a adopté sa feuille de route Science Ouverte le 9 juin 2022.

          Au niveau européen, le Plan S de la cOAlition S et les programmes Horizon Europe sont les soutiens institutionnels qui incitent à l’accélération et à la généralisation du mouvement de la Science Ouverte.

          Actualités

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          La Science Ouverte consiste à rendre la recherche et les données scientifiques accessibles à tou.te.s.

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          Une archive ouverte est un site où les chercheurs déposent leurs publications, pour les rendre accessibles librement et gratuitement. Ce mode de diffusion correspond à la voie verte.

          Pour en savoir plus sur vos droits, utilisez le guide d'application de la loi pour une République numérique, la FAQ du site Couperin et le guide du CoSO : Mettre en œuvre la stratégie de non-cession des droits sur les publications scientifiques.

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          Publier dans une revue ou un ouvrage en libre accès présente des intérêts individuels et collectifs. À ce mode de publication correspond différents modèles économiques : la voie dorée (dite auteur-payeur), la voie diamant ou subvention (gratuite pour les auteurs et les lecteurs, grâce à un financement institutionnel des revues), le Freemium (gratuite pour les auteurs et les lecteurs, sauf si ces derniers souhaitent accéder à des services complémentaires) et la souscription ou Subscribe to Open "S2O" (revues en accès ouvert si un nombre suffisant d’abonnements par les bibliothèques est maintenu).

          Dans le domaine des mathématiques, des listes de revues gratuites pour le lecteur et pour l'auteur sont proposées par le CIMPA, le NWEJM, le Free Journal Network et par Karim Ramdani, chercheur à l’IECL. Et un article sur Comment publier vertueusement ? a été préparé par et pour le Réseau National des Bibliothèques de Mathématiques.

          Il existe également deux plateformes d'édition ouverte :

          • Centre Mersenne : infrastructure développée par Mathdoc du CNRS qui vise à promouvoir l'édition scientifique et à favoriser la diffusion de publications en libre accès.
          • Episciences : plateforme d'épirevues développée par le CCSD du CNRS. Le webinaire "Publier en Open Access Diamant sur Episciences" est disponible en ligne.

          Pour connaître les différentes politiques des éditeurs, deux outils en ligne sont à votre disposition :

          • DOAJ : répertoire de revues en libre accès et précisions sur le montant des APC .
          • SHERPA/RoMEO : politique des éditeurs sur l’archivage des articles dans des répertoires d’archives ouvertes.

          Les dérives de la voie dorée sont :
          - le modèle auteur-payeur : l’accès au document est libre pour le lecteur, mais l’auteur ou son institution paie des frais appelés Article Processing Charges (APC) pour financer la publication dont les montants peuvent devenir exorbitants. Le CNRS encourage ses scientifiques à ne plus payer pour être publiés entretien avec A. Schuhl
          - les revues hybrides : au sein d’une même revue peuvent parfois coexister des articles sur abonnement et des articles en accès ouvert avec paiement d'APC. Les éditeurs bénéficient ainsi de deux sources de revenus : les abonnements traditionnels auxquels s’ajoutent les APC
          - les éditeurs prédateurs : qui, sous couvert d’open access font payer les auteurs, mais n’offrent aucune expertise (absence de comité scientifique, processus de relecture défaillant voire inexistant…). Des articles de l'EMS et Images des Mathématiques alertent sur ce phénomène. Des outils en ligne, tels que : Compass to Publish et Think Check Submit peuvent être utilisés pour vérifier la qualité d'une revue.

          Pour en savoir plus sur vos droits, utilisez le guide d'application de la loi pour une République numérique, la FAQ du site Couperin et le guide du CoSO : Mettre en œuvre la stratégie de non-cession des droits sur les publications scientifiques.

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                  Les données de la recherche désignent les "enregistrements factuels (chiffres, textes, images et sons), qui sont utilisés comme sources principales pour la recherche scientifique et sont généralement reconnus par la communauté scientifique comme nécessaires pour valider des résultats de recherche" source site Couperin.

                  En novembre 2020, le CNRS publie son plan « Données de la recherche ». Ce plan a pour objectifs de "dynamiser et diffuser la culture des données FAIR (Faciles à trouver, Accessibles, Interopérables, Réutilisables), valoriser les services et outils existants, et accompagner la création de nouvelles pratiques, de nouveaux services et de nouveaux outils". En juin 2023, le CNRS ouvre un entrepôt générique : CNRS Research Data, pour partager les données de la recherche au sein de la plateforme nationale Recherche Data Gouv.
                  Le groupe de travail inter-réseaux «Atelier Données » propose un «Guide de bonnes pratiques sur la gestion des données de la recherche».
                  Depuis 2021, un groupe de travail RNBM / Mathrice / MathDoc met à la disposition des membres des laboratoires de mathématiques, des services et l’accompagnement autour des données de la recherche.

                  En 2022, le Ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation a inauguré Recherche Data Gouv. Cette plateforme nationale fédérée des données de la recherche se concentre sur l'accompagnement des équipes de recherche, le dépôt, la publication et le signalement des données.
                  Le Collège données de la recherche du CoSO publie deux guides pour les chercheurs sur la gestion des données de la recherche : Le guide d’application de la Loi pour une République numérique pour les données de la recherche ; Partager les données liées aux publications scientifiques.

                  En Bourgogne Franche-Comté, Dat@UBFC propose un service de gestion et de valorisation des données de la recherche avec un accompagnement des chercheurs (contact) pour la gestion de leurs données, ainsi qu'un catalogue des données de la recherche à l'UBFC. Les présentations de la Semaine du Libre Accès 2021, organisées par Dat@UBFC, sont en ligne.

                  Découvrez des tutoriels en ligne sur les données de la recherche et leur gestion, à partir de la plateforme DORANum, du portail OPIDor, du Portail Européen de Données, ainsi que la FAQ du site Couperin.

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                  Un identifiant chercheur est un code alphanumérique unique pérenne, attribué à tout auteur de produits de recherche, qui identifie de façon univoque l’auteur dans un environnement numérique donné.

                  Les identifiants chercheurs présentent plusieurs avantages :
                  -
                  évite les confusions d’homonymie et associe les différentes identités sous lesquelles un chercheur signe ses publications (nom avec initiale de prénom, changement de nom...)
                  - permet de relier entre eux les produits de l’activité d'un chercheur gérés par différentes sources d’information : un article soumis à une revue, puis publié et indexé dans des bases de données bibliographiques ; une réponse à un appel à projet soumise à une agence de financement et donnant lieu à des publications dont le chercheur est l’auteur...
                  - évite au chercheur de ressaisir les informations le concernant (comme les références de ses publications) dans ses profils créés dans les différentes bases de données qu’il utilise, en lui permettant d’exporter et d’importer les références d’une base à l’autre si elles sont interconnectées
                  - permet au chercheur de se constituer un CV avec l'ensemble de ses travaux de recherche.

                  Il est conseillé d'utiliser les deux identifiants chercheurs suivants :

                  Ces deux identifiants sont interconnectés, vous pouvez donc :

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                  Retrouvez ci-dessous une liste non exhaustive de ressources en libre accès :

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                  Le Comité pour la Science Ouverte du MESRI assure la mise en œuvre de la politique nationale de Science Ouverte :
                  - le Deuxième Plan National pour la Science Ouverte 2021-2024
                  - un lexique et des guides : Je publie, quels sont mes droits ? ; Passeport : guide pratique à l'usage des doctorants ; Les préprints : guide pratique ; Partager les données liées aux publications scientifiques ; Mettre en œuvre la stratégie de non-cession des droits sur les publications scientifiques, etc.

                  Le CNRS, acteur engagé depuis de nombreuses années dans le développement de la Science Ouverte a publié, en 2019, sa feuille de route pour la Science Ouverte et a créé un site web dédié. Le Réseau National des Bibliothèques de Mathématiques propose également une rubrique Science Ouverte à destination de la communauté mathématique.

                  L'université de Bourgogne a adopté sa feuille de route Science Ouverte le 9 juin 2022.

                  Au niveau européen, le Plan S de la cOAlition S et les programmes Horizon Europe sont les soutiens institutionnels qui incitent à l'accélération et à la généralisation du mouvement de la Science Ouverte.

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